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Channel: Diptères de France - Quel est cet animal ?
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L’aricie pâle

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C’est une petite mouche orangée que l’on rencontre fréquemment en forêt, son corps orange et ses yeux rouges sont faciles à observer.

Phaonia pallida

Phaonia pallida

Phaonia pallida

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère

Famille des Muscidae

ETYMOLOGIE : Phaonia = vient de lumière en raison de la cuticule luisante, et pallida = pâle.

DESCRIPTION :

Taille : 5 à 7,5 mm

Forme, allure : petite mouche orangée aux ailes hyalines légèrement jaunâtres. Les yeux sont rouges et très velus. Ils sont jointifs chez le mâle, écartés chez la femelle. On compte 2 et 4 soies dorso-centrales et deux fortes soies acrosticales juste en avant de la suture. Les balanciers sont de couleur jaune. Les pattes sont jaunes, avec les tarses noirs.

Coloration : jaune-orange.

Comportement

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Phaonia pallida

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : présent dans toute l’Europe.

HABITAT : forêts humides de feuillus.

PÉRIODE D’OBSERVATION :

BIOLOGIE :

Alimentation : se trouve sur les fleurs, mais aussi les charognes et les excréments. Les larves se développent dans les excréments.

Reproduction

REMARQUES :

aricie pâle

aricie pâle

RÉFÉRENCES :

Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.

Haupt, 2000. Guide des Mouches et des Moustiques. Delachaux & Niestlé.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.

Le Monde des Insectes 

La galerie du Monde des Insectes

Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie

Diptera Info 

 

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Cylindromyia bicolor

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Cette tachinaire n’a pas de nom vernaculaire, ce n’est pourtant pas une rareté, et elle est assez facile à identifier.

Cylindromyia bicolor

Cylindromyia bicolor

Cylindromyia bicolor

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère

Famille des Tachinidae

ETYMOLOGIE : Cylindromyia = mouche cylindrique, bicolor = bicolore

DESCRIPTION :

Taille : 11 à 14 mm

Forme, allure : mouche à l’abdomen très allongé et cylindrique, de couleur rouge, mais noir à la base. L’extrémité de l’abdomen présente des soies raides, ce qui est  une caractéristique des Tachinidae.

Coloration : rouge et noire

Comportement

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Cylindromyia bicolor

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : Absente du nord de l’Europe, présente dans toute la France.

HABITAT : prairies sèches, lisières de bois.

PÉRIODE D’OBSERVATION : de juillet à octobre

Cylindromyia bicolor

Cylindromyia bicolor

BIOLOGIE :

Alimentation : les adultes butinent, souvent vues sur les ombellifères.

Reproduction : les larves de tachinaires sont des endoparasites d’insectes. Celles de Cylindromyia bicolor sont parasites de la punaise Rhaphigaster nebulosa, (la punaise nébuleuse, voir cette fiche)

REMARQUES :

Cylindromyia bicolor

Cylindromyia bicolor

RÉFÉRENCES :

Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).

Le Monde des Insectes  

La galerie du Monde des Insectes 

Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie

Diptera Info

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La syritte piaulante

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Cette mouche fait partie de la grande famille des syrphes, noire et jaune elle est reconnaissable à ces fémurs élargis des pattes postérieures.

Syritta pipiens

Syritta pipians

Syritta pipians

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère

Famille des Syrphidae

ETYMOLOGIE : Syritta = de syrissa qui veut dire siffler, et pipiens = piaulante

DESCRIPTION :

Taille : 8 à 9 mm

Forme, allure : mouche fine, au thorax noir dessus, mais gris poudreux sur les cotés. Les segments abdominaux 2 et 3 ont une large bande jaune, le 4ème segment abdominal est noir brillant avec deux tâches jaunes aux bords antérieurs, et un liseré jaune au bord postérieur. Les fémurs de la troisième paire de pattes sont nettement élargis et munis de petites dents.

Coloration : noire et jaune

Comportement : souvent en très grande quantité sur les tas de fumier.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Syritta pipiens

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : espèce commune, très large répartition.

HABITAT : bois, prairies, jardins.

la syritte piaulante

la syritte piaulante

PÉRIODE D’OBSERVATION : avril à octobre.

BIOLOGIE :

Alimentation : les larves se développent dans le crottin de cheval, les bouses de vache ou le compost. Les adultes butinent les fleurs.

Reproduction : les larves sont de type « queue de rat ».

REMARQUES :

Syritta pipiens

Syritta pipiens

RÉFÉRENCES :

Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.

Ball & Morris, 2013. Britain’s hoverflies. Princeton University Press.

Haupt, 2000. Guide des Mouches et des Moustiques. Delachaux & Niestlé.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.

Le Monde des Insectes 

La galerie du Monde des Insectes 

Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie

Syrphidae Europenses

Syrphidae Polski

Diptera Info 

Hoverflies recording scheme

 

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La graphomye tachée

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C’est une mouche de forme trapue, assez commune sur les fleurs d’apiacées (ombellifères) en particulier. Le mâle et la femelle sont très différents.

Graphomya maculata

La graphomyie tachetée

Graphomya maculata, mâle

Graphomya maculata, mâle

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère

Famille des Muscidae

ETYMOLOGIE : Graphomya = mouche écrite (cf. les tâches abdominales) et maculata = maculé.

DESCRIPTION :

Taille : 6 à 9 mm

Forme, allure : l’allure est trapue, la tête est grosse, les yeux velus. L’abdomen paraît court et aussi large que le thorax. Celui-ci est noir, mais avec une pruinosité grise. Il y a 4 bandes noires longitudinales sur ce thorax. Le mâle a l’abdomen jaune orangé, avec des tâches noires. La femelle est à dominante noire et grise. Les ailes du mâle sont largement teintées de jaune, seulement à la base chez la femelle. La quatrième nervure longitudinale est recourbée vers l’avant.

Coloration : noir et gris, de l’orangé chez le mâle.

Comportement : butine les ombellifères en particulier.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Graphomya maculata

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : présente dans toute l’Europe, c’est une espèce commune.

HABITAT : zones humides, végétation du bord de l’eau.

PÉRIODE D’OBSERVATION : de mai à octobre.

la graphomye tachée

la graphomye tachée

BIOLOGIE :

Alimentation : les adultes butinent, les larves sont prédatrices d’autres diptères.

Reproduction : les larves se développent dans les terrains humides, la boue des mares.

REMARQUES :

Graphomya maculata,  femelle

Graphomya maculata, femelle

RÉFÉRENCES :

Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.

Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.

Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.

Haupt, 2000. Guide des Mouches et des Moustiques. Delachaux & Niestlé.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.

Le Monde des Insectes

La galerie du Monde des Insectes

Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie 

Diptera Info

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Le taon des pluies

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Malgré ses beaux yeux, il est très sournois, il commence par se poser sur vos vêtements ou ce que vous portez (mon appareil photo) , puis il attaque et vous mord.

Haematopota pluvialis

Haemotopota pluvialis

Haemotopota pluvialis

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère

Famille des Tabanidae

ETYMOLOGIE : Haematopota = qui boit du sang et pluvialis = pluvial (allusion au fait que cette espèce devient gênante pour l’homme par temps d’orage).

DESCRIPTION :

Taille : entre 6 et 12 mm

Forme, allure : ce taon de taille moyenne se caractérise par ses ailes marbrées de gris et disposées en toit lorsqu’il est posé. Les yeux sont remarquables, chez la femelle ils présentent 3 bandes sombres sur un fond jaune-vert, et chez le mâle ils ont 2 lignes en zigzag bleu-vert dans la partie inférieure. Les yeux se touchent au niveau du front chez le mâle, ils sont écartés chez la femelle. La tête est large (plus large que le thorax) avec une trompe massive avec laquelle le taon mord ses proies. L’homme en fait partie et la morsure est douloureuse. L’abdomen est rayé brun clair et gris.

Coloration : brun clair, gris.

Comportement : parfois très gênant quand il est abondant car il attaque l’homme. Il commence par se poser discrètement et silencieusement sur les vêtements (ici aussi sur l’objectif de l’appareil photo), puis sur la peau qu’il mord.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Haematopota pluvialis - copie

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : Toute l’Europe, l’Afrique du Nord, jusqu’en Asie. Présent dans la France entière.

HABITAT : zones boisées, plutôt humides.

PÉRIODE D’OBSERVATION : de mai à octobre.

le taon des pluies

le taon des pluies

BIOLOGIE :

Alimentation : les femelles sont hématophages, les mâles se nourrissent de nectar.

Reproduction : après l’accouplement qui a lieu au sol, les femelles recherchent des mammifères pour leur prélever du sang, indispensable à leur maturation. Les œufs sont pondus sur des végétaux proches de l’eau. Les larves se développent dans le sol humide, où elles se nymphosent. Il y a deux générations par an.

REMARQUES :

Haematopota pluvialis

Haematopota pluvialis

RÉFÉRENCES :

Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).

Bellmann, 2007. Insectes d’Europe. Artémis.

Chinery, 1973. A field guide to the Insects of Britain and Northern Europe. Collins.

Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.

Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.

Dierl & Ring, 2009. Guide des Insectes. Delachaux & Niestlé.

Haupt, 1993. Guide des Mille-Pattes, Arachnides et Insectes de la région méditerranéenne. Delachaux & Niestlé.

Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.

McGavin, 2012. Insectes et Araignées (Nature en poche). Larousse.

Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisir. (d’abord édité chez Solar).

Haupt, 2000. Guide des Mouches et des Moustiques. Delachaux & Niestlé.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave. (sous le nom Chrysozona pluvialis)

Le Monde des Insectes 

La galerie du Monde des Insectes 

Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie 

Nature Spot Leicestershire and Rutland 

Diptera Info   http://www.diptera.info/news.php

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Le lipoptène du cerf

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Il s’agit d’une petite mouche parasite des cervidés, elle est commune dans les zones boisées habitées par ces gros mammifères, et son cycle de reproduction est tout à fait original.

Lipoptena cervi

La mouche du cerf

Lipoptena cervi

Lipoptena cervi

POSITION SYSTÉMATIQUE :

Insecte, Diptère, Brachycère

Famille des Hippoboscidae

ETYMOLOGIE : Lipoptena = graisse volante, et cervi = du cerf

DESCRIPTION :

Taille : le corps mesure entre 2,5 et 3 mm

Forme, allure : Il s’agit d’une petite mouche aplatie et trapue, aux ailes hyalines qui se recouvrent à plat au repos.  On remarque ses pattes puissantes, et munies de soies et de griffes recourbées.

Coloration : le corps est brun-rouge.

Comportement : c’est un diptère parasite des cervidés sauvages auxquels il s’accroche pour leur sucer le sang.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

SONY DSC

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : Europe entière.

HABITAT : zones boisées où sont présents des cervidés.

PÉRIODE D’OBSERVATION : surtout visible en automne lorsque les adultes cherchent des cervidés.

le lipoptène du cerf

le lipoptène du cerf

BIOLOGIE :

Alimentation : les adultes sont ectoparasites et hématophages.

Reproduction : cette espèce est vivipare. Les adultes émergent en fin d’été – début d’automne et volent à la recherche d’un cervidé (élan, renne, cerf, chevreuil, daim) auquel ils s’accrochent grâce à leurs griffes. Ils perdent alors leurs ailes. L’accouplement a lieu sur l’hôte et la femelle incube une larve unique jusqu’au stade pré-pupe où elle est pondue et tombe au sol. Le développement se poursuit jusqu’à l’été suivant avec l’émergence de l’imago.

Lipoptena cervi

Lipoptena cervi

REMARQUES : réputée se poser parfois sur l’homme sans le piquer, ce diptère peut malgré tout lorsqu’il est abondant (forêts de Scandinavie) piquer l’homme et provoquer des dermatoses.

RÉFÉRENCES :

Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).

Bellmann, 2007. Insectes d’Europe. Artémis.

Chinery, 1973. A field guide to the Insects of Britain and Northern Europe. Collins.

Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.

Dierl & Ring, 2009. Guide des Insectes. Delachaux & Niestlé.

McGavin, 2012. Insectes et Araignées (Nature en poche). Larousse.

Haupt, 2000. Guide des Mouches et des Moustiques. Delachaux & Niestlé.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.

Le Monde des Insectes  

La galerie du Monde des Insectes

Diptera Info

 

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La tipule printanière

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Les tipules font penser à de gros moustiques, mais ils sont inoffensifs. La tipule printanière est une espèce commune que l’on rencontre surtout dans les lieux humides.

Tipula vernalis

Tipula vernalis

Tipula vernalis

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère Nématocère

Famille des Tipulidae

d’autres tipules ?

ETYMOLOGIE : Tipula = nom latin désignant une araignée d’eau et vernalis = printanière

Les tipules sont appelées « crane fly » en anglais, c’est à dire « mouche-grue ».

la tipule printanière

la tipule printanière

DESCRIPTION :

Taille : longueur du corps entre 13 et 15 mm, l’aile mesure entre 12 et 18 mm

Forme, allure : les tipules sont aisément reconnaissables à leurs très longues pattes. L’abdomen est brun clair, plus jaune à l’avant et plus gris à l’arrière, avec une bande longitudinale dorsale plus foncée. Le thorax est brun clair avec 3 bandes sombres longitudinales, celle du milieu plus large et triangulaire. Les femelles ont l’abdomen qui se termine en pointe avec l’organe de ponte, l’extrémité de l’abdomen est carrée chez le mâle. Les yeux sont verts, quelquefois marron et les antennes sont filiformes. Les deux premiers articles antennaires sont plus clairs, le premier est gris et le deuxième jaune.

Coloration : brun – gris

Comportement : au repos les ailes sont écartées.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

SONY DSC

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : espèce présente en Europe de l’Ouest. Partout en France.

HABITAT : zones boisées et humides, marais.

PÉRIODE D’OBSERVATION : d’avril à juin.

BIOLOGIE :

Alimentation : les tipules adultes ont un appareil buccal de type suceur et se nourrissent sur les fleurs. Leurs larves par contre sont phytophages et peuvent lorsqu’elles pullulent causer des dégâts aux cultures.

Reproduction : les œufs sont pondus dans le sol et les larves s’y développent en consommant des racines.

REMARQUES :

Tipula vernalis

Tipula vernalis

RÉFÉRENCES :

Le Monde des Insectes 

La galerie du Monde des Insectes 

Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie

Nature Spot Leicestershire and Rutland

Eakringbirds 

Diptera Info

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L’éristale interrompue

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Les éristales sont des mouches d’assez grande taille spécialistes du vol stationnaire, les mâles de cette espèce mettent à profit ces compétences lors de leur parade nuptiale.

Eristalis interrupta (ex- Eristalis nemorum)

SONY DSC

Eristalis interrupta

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère Brachycère

Famille des Syrphidae

ETYMOLOGIE : Eristalis viendrait soit du latin Erythallis qui désigne une pierre précieuse soit du nom grec d’une plante médicinale, et interrupta = interrompue. (nemorum = des bois)

En anglais, les éristales sont appelées « hover-fly » ou « mouche au vol stationnaire », cette espèce fait partie des « striped-faced hoverflies » ou « syrphes à la face rayée ».

mâle d'Eristalis interrrupta survolant la femelle

mâle d’Eristalis interrrupta survolant la femelle

DESCRIPTION :

Taille : entre 8 et 10,5 mm

Forme, allure : cette éristale ressemble à Eristalis tenax, mais sa bande faciale est très étroite. Elle peut varier en taille et en coloration. Généralement, l’abdomen est noir avec deux taches orangées en « sablier » sur le 2ème tergite. Ces taches colorées sont parfois très sombres et peu visibles. Le ptérostigma, tache sombre sur l’aile est de petite taille mais aux angles nets et de forme presque carrée. Les fémurs des troisièmes paires de pattes sont noirs sauf à leur extrémité, les métatarses sont également noirs et plus étroits que les tibias.

Coloration : noir et roux.

Comportement : c’est peut-être par son comportement que l’on pourra le plus facilement identifier cette éristale. La parade nuptiale du mâle est tout à fait caractéristique. Il vole sur place à 2 cm au-dessus de la femelle qui butine. Lorsqu’elle change de fleur, il la suit dans ses déplacements, toujours en volant sur place au-dessus d’elle.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

SONY DSC

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : présent dans la France entière et dans les pays voisins.

HABITAT : prairies fleuries, bocage.

PÉRIODE D’OBSERVATION : de mars-avril à septembre-octobre.

SONY DSC

BIOLOGIE :

Alimentation : les adultes butinent les fleurs. Les larves sont dites « à queue de rat » à cause de leur extrémité très effilée. Elles se nourrissent de matière organique en décomposition dans l’eau.

Reproduction : la parade nuptiale des mâles est très particulière. (voir ci-dessus « comportement »).

REMARQUES : plusieurs espèces d’éristales sont assez proches pour être confondues avec Eristalis interrupta : Eristalis arbustorum, Eristalis abusivus, et même Eristalis pertinax.

Eristalis interrupta

Eristalis interrupta

RÉFÉRENCES :

Ball & Morris, 2013. Britain’s hoverflies. Princeton University Press.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave. (sous le nom Eristalis nemorum).

Le Monde des Insectes

La galerie du Monde des Insectes  

Nature Spot Leicestershire and Rutland 

Eakringbirds

Syrphidae Europenses  (sous le nom Eristalis nemorum)

Syrphidae Polski  (sous le nom Eristalis nemorum)

Diptera Info 

Hoverflies recording scheme

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La volucelle bourdon

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De tous les Syrphidae, c’est sans doute celui qui ressemble le plus à un bourdon. Ce diptère existe même sous plusieurs formes qui imitent différentes espèces de bourdons.

Volucella bombylans

Volucella bombylans

Volucella bombylans

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère Brachycère

Famille des Syrphidae

ETYMOLOGIE :

Volucella signifie qui vole légèrement et rapidement, et bombylans signifie « bourdonnant »

DESCRIPTION :

Taille : taille comprise entre 11 et 15 mm

Forme, allure : la volucelle bourdon est une mouche de grande taille dont l’allure évoque immédiatement celle d’un bourdon. Le corps est recouvert d’une fourrure noire, avec l’extrémité de l’abdomen rouge-orange, pour la forme qui rappelle celle du bourdon des pierres. Il existe une autre forme de coloration rappelant le bourdon terrestre avec une large bande jaune sur le thorax et l’extrémité de l’abdomen blanche. La face est jaune et se prolonge vers l’avant. Les antennes, chez le genre Volucella ont une arista plumeuse, elles sont ici assez longues. Les ailes sont plus ou moins nettement tachées de noir.

Coloration : noir et rouge-orange (il existe des formes avec du jaune).

Comportement

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Volucella bombylans

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : espèce courante. Présent dans toute l’Europe.

HABITAT : prairies, bords de chemins, lisières de bois.

PÉRIODE D’OBSERVATION : de mai à août.

la volucelle bourdon

la volucelle bourdon

BIOLOGIE :

Alimentation : les larves se développent dans les nids d’hyménoptères, généralement des nids souterrains de bourdons, où elles consomment les larves mortes et les déchets. Les adultes butinent de nombreuses fleurs.

Reproduction

Volucella bombylans

Volucella bombylans

REMARQUES :

– chez toutes les espèces genre Volucella (sauf V.inflata), les larves vivent en parasites dans des nids d’hyménoptères sociaux, guêpes ou bourdons.

– il n’y a apparemment pas de lien entre l’aspect de cette volucelle et celui de l’espèce de bourdon que sa larve parasite.

RÉFÉRENCES :

Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).

Chinery, 1973. A field guide to the Insects of Britain and Northern Europe. Collins.

Chinery, 2004. Complete guide to British Insects. Collins.

Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.

Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.

McGavin, 2012. Insectes et Araignées (Nature en poche). Larousse.

Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisirs. (d’abord édité chez Solar).

Ball & Morris, 2013. Britain’s hoverflies. Princeton University Press.

Haupt, 2000. Guide des Mouches et des Moustiques. Delachaux & Niestlé.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.

Le Monde des Insectes

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Eakringbirds

Syrphidae Europenses

Syrphidae Polski

Diptera Info

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La chélosie éclairée

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Comme de nombreux syrphidés, la chélosie éclairée est mimétique d’hyménoptère. Elle ressemble à une abeille ou un bourdon et on la rencontre avec d’autres butineurs sur les apiacées et tout spécialement sur la berce commune.

Cheilosia illustrata

Cheilosia illustrata

Cheilosia illustrata

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère Brachycère

Famille des Syrphidae

ETYMOLOGIE :

Cheilosia signifie « bouche à bords saillants » et illustrata veut dire éclairé, ou célèbre.

Cheilosia illustrata vue de face

Cheilosia illustrata vue de face

DESCRIPTION :

Taille : entre 8,5 et 10,5 mm

Forme, allure : ce syrphe a une allure de petit bourdon, avec le corps trapu et velu. Le thorax est noir ou roussâtre, le scutellum noir brillant avec de longs poils blancs. La base de l’abdomen est blanchâtre, et son extrémité est rousse. Les ailes sont tachées de noir. Les yeux sont nettement velus.

Coloration : noir, gris pâle et roux.

Comportement : fréquente les ombelles de la berce commune (Heracleum sphondylium).

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Cheilosia illustrata

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : présent dans la France entière et une grande partie de l’Europe.

HABITAT : bocage, bordures de chemins, lisières de bois (très associé à la présence de la berce commune).

PÉRIODE D’OBSERVATION : de mai à septembre.

la chélosie éclairée

la chélosie éclairée

BIOLOGIE :

Alimentation : cette espèce est très liée à la berce commune. Les adultes en butinent les fleurs, les larves minent les racines et la base des tiges.

Reproduction :

REMARQUES :

Cheilosia illustrata

Cheilosia illustrata

RÉFÉRENCES :

Ball & Morris, 2013. Britain’s hoverflies. Princeton University Press.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave. (sous le nom Chilosia illustrata).

Le Monde des Insectes

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Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie

Nature Spot Leicestershire and Rutland

Eakringbirds

Syrphidae Europenses

Syrphidae Polski

Diptera Info

Hoverflies recording scheme

 

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Epistrophe eligans

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Cette espèce de syrphe, pourtant commune et aussi voyante qu’une pépite d’or, n’a de nom vernaculaire ni en français, ni en anglais. C’est d’autant plus dommage qu’elle est facile à identifier et aussi facile à photographier.

Epistrophe eligans

Epistrophe eligans

Epistrophe eligans

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte, Diptère, Brachycère

Famille des Syrphidae

ETYMOLOGIE : Epistrophe signifie qui a des bandes sur le dessus et eligans = élégant

DESCRIPTION :

Taille : entre 6,5 et 10 mm

Forme, allure : C’est une mouche de taille moyenne, qui frappe par son aspect brillant et sa couleur bronze doré. Le thorax est foncé avec des reflets métalliques, le scutellum est jaune d’or. L’abdomen noir, présente deux taches jaunes plus ou moins triangulaires sur le deuxième tergite, et une bande transversale jaune sur le troisième. La face est jaune. Les mâles ont les yeux contigus sur le dessus de la tête, chez les femelles ils sont écartés.

Coloration : noir et bronze

Comportement : comme tous les Syrphidae, l’ Epistrophe eligans est capable de vol stationnaire. Les mâles peuvent former des essaims et sont territoriaux vis à vis en particulier de places exposées au soleil.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

caen jp

caen jp

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce commune, parfois abondante. Il est présent dans l’Europe entière.

HABITAT : ce syrphe apprécie les endroits boisés, parcs, jardins même en ville, bocage, forêts.

PÉRIODE D’OBSERVATION : il est visible de mars à août avec un pic en mai.

Epistrophe eligans

Epistrophe eligans

BIOLOGIE :

Alimentation : les adultes butinent les fleurs de nombreuses plantes. En ce qui concerne les larves , comme chez d’autres Syrphidae elles sont aphidiphages et se nourrissent donc de pucerons sur divers arbres et arbustes : sycomore, aulne, arbres fruitiers, ronce, aubépine etc..

Reproduction

REMARQUES : cette espèce a apporté sa contribution au suivi du réchauffement climatique. Il a en effet été observé que les larves éclosent plus tôt qu’il y a 20 ans.

Epistrophe eligans

Epistrophe eligans

RÉFÉRENCES :

Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.

Ball & Morris, 2013. Britain’s hoverflies. Princeton University Press.

Le Monde des Insectes

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La mouche charbonneuse

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Elle ressemble à la mouche domestique dont elle est une proche cousine, mais elle est beaucoup plus redoutable en s’attaquant au bétail et parfois à l’homme auxquels elle occasionne des piqures douloureuses et qui peuvent transmettre des pathogènes.

Stomoxys calcitrans

La mouche des étables

Stomoxys calcitrans

Stomoxys calcitrans

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte Diptère Brachycère

Famille des Muscidae

ETYMOLOGIE : Stomoxys signifie « bouche pointue » et calcitrans = récalcitrant

Son nom anglais est « stable fly », la mouche des étables.

DESCRIPTION :

Taille : cette mouche mesure entre 6 et 8 mm

Forme, allure : c’est une mouche grise qui ressemble à la mouche domestique. Mais elle dispose d’une trompe bien visible, pointée vers l’avant et particulièrement robuste. C’est un organe vulnérant qui lui permet de sucer le sang du bétail. Les yeux sont grands et brun rouge. Le thorax est gris, rayé de noir. L’abdomen est gris avec des taches noires.

Coloration : gris avec des taches noires

Comportement : au repos elle se tient avec les ailes un peu écartées, et le plus souvent la tête en haut, au contraire de la mouche domestique qui se tient la tête en bas.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Stomoxys calcitrans

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce commune en zone d’élevage de chevaux ou de bovins. Elle est présente dans le monde entier.

HABITAT : cette espèce est inféodée à la présence de bétail dont elle suce le sang.

PÉRIODE D’OBSERVATION : d’avril à octobre.

la mouche charbonneuse

la mouche charbonneuse

BIOLOGIE :

Alimentation : Contrairement à d’autres espèces de diptères hématophages, les deux sexes se nourrissent de sang.

Reproduction : la femelle pond dans le fumier ou dans les excréments de chevaux ou de bovins où la larve se développe.

REMARQUES : cette espèce peut piquer (mordre serait plus approprié) l’homme et occasionner une forte douleur. De plus, elle est porteuse de nombreux agents pathogènes qu’elle peut ainsi transmettre : bactéries, protistes, nématodes. Elle est réputée transmettre la maladie du charbon (anthrax pour les anglo-saxons) qui est due à une bactérie Bacillus anthracis. Ce bacille constitue une arme bactériologique développée durant la seconde guerre mondiale mais qui a fait plus récemment parler d’elle lors d’attentats terroristes.

Stomoxys calcitrans

Stomoxys calcitrans

RÉFÉRENCES :

Bellmann, 2006. Insectes et principaux arachnides. Vigot. (première édition en 1999).

Bellmann, 2007. Insectes d’Europe. Artémis.

Chinery, 1973. A field guide to the Insects of Britain and Northern Europe. Collins.

Chinery, 2005. Insectes de France et d’Europe Occidentale. Flammarion.

Dierl & Ring, 2009. Guide des Insectes. Delachaux & Niestlé.

Haupt, 1993. Guide des Mille-Pattes, Arachnides et Insectes de la région méditerranéenne. Delachaux & Niestlé.

Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.

McGavin, 2012. Insectes et Araignées (Nature en poche). Larousse.

Reichhoff-Riehm, 1983. Les Insectes. France Loisirs. (d’abord édité chez Solar).

Haupt, 2000. Guide des Mouches et des Moustiques. Delachaux & Niestlé.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.

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La mouche verte

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« Une » mouche verte serait plus exact, il en existe près de 25 espèces en France, et qui appartiennent à plusieurs familles : Calliphoridae, Muscidae et Tachinidae. Le genre Lucilia a lui seul compte 9 espèces dans notre faune (voir « remarques » en bas de la fiche).

La lucilie soyeuse

Lucilia sericata

 

Lucilia sericata

Lucilia sericata

POSITION SYSTÉMATIQUE : Insecte, Diptère, Brachycère

Famille des Calliphoridae

ETYMOLOGIE :

Lucilia vient de lux : la lumière et sericata veut dire soyeuse.

En anglais, on l’appelle « common green bottle-fly » (bottle-fly désigne les Calliphoridae).

la mouche verte

la mouche verte

 

DESCRIPTION :

Taille : cette mouche mesure entre 10 et 14 mm.

Forme, allure : c’est une grosse mouche verte aux reflets métalliques, parfois dorés ou cuivrés. Les antennes ont une arista plumeuse. L’espace entre les yeux mesure plus de deux fois la taille du 3ème article antennaire. Les palpes sont orangés. Les gènes (joues) sont noirs, partiellement rougeâtres, et recouverts d’une pruinosité argentée. Les ailes sont hyalines, avec des nervures brun clair. La nervure médiane est anguleuse et très fortement courbée vers la nervure radiale. La basicosta est jaune. Les pattes antérieures sont noires. Le thorax porte 3 soies acrosticales post-suturales et 2 soies acrosticales pré-suturales.

Coloration : vert métallique.

Comportement : cette mouche est attirée par la chair en décomposition, elle fréquente en particulier les poubelles et est devenue commensale de l’homme. Dans la nature, elle participe à décomposition des cadavres.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Lucilia sericata

Lucilia sericata

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce très répandue et présente dans le monde entier.

HABITAT : on la rencontre partout

PÉRIODE D’OBSERVATION : en tant que commensale de l’homme, elle trouve un milieu « protégé » et on peut la croiser toute l’année.

Lucilia sericata

Lucilia sericata

 

BIOLOGIE :

Alimentation : les adultes butinent différentes fleurs, mais recherchent des matières sucrées (fruits etc.) et carnées (cadavres, excréments).

Reproduction : les œufs sont pondus par groupes d’une vingtaine sur de la viande, des cadavres ou des excréments. La larve est un asticot jaunâtre mesurant entre 10 et 14 mm. Il se nourrit de tissus nécrosés, en cours de décomposition. Le développement larvaire dure entre 2 et 10 jours selon la température. La nymphose a lieu dans le sol.

REMARQUES :

Une clé de détermination des mouches vertes signée Clovis Quindroit, 2014 est disponible sur le site insecte.org.

Médecine légale : cette espèce et quelques autres sont utilisées en médecine légale pour déterminer la date du décès d’une personne trouvée dans la nature. D’après le stade de développement des larves trouvées dans un corps, on peut connaitre le jour de la ponte et par déduction le jour du décès.

Médecine curative : cette espèce est utilisée en asticothérapie (ou larvothérapie) pour soigner des plaies infectées. Les larves se nourrissent des tissus nécrosés en épargnant les tissus sains, elles permettent d’éviter le nettoyage mécanique des plaies. Les larves sont maintenues dans une poche en tissu mouillé qui est appliquée sur la plaie (pas de contact direct), leur salive liquéfie les tissus nécrosés qui sont aspirés par les larves. Cette salive contient en outre des peptides antimicrobiens efficaces contre les contaminations bactériennes.

Transmission de maladies : parallèlement aux effets bénéfiques des larves, les adultes sont malheureusement souvent vecteurs de pathogènes. Cette espèce est en particulier responsable de la transmission de myases chez le mouton.

 

la mouche verte

la mouche verte

RÉFÉRENCES :

Erzinçliolu, 1996. Blowflies. The Richmond Publishing Co. Ltd.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.

Le Monde des Insectes    http://www.insecte.org/

La galerie du Monde des Insectes    http://www.galerie-insecte.org/galerie/fichier.php

Les Insectes. Petit cours illustré d’entomologie  http://aramel.free.fr/INSECTES01.shtml

Nature Spot Leicestershire and Rutland http://www.naturespot.org.uk/home

Diptera Info  http://www.diptera.info/news.php

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La xylote indolente

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La plupart des Syrphidés sont des espèces mimétiques d’Hyménoptères Apocrites : abeilles, guêpes, bourdons. Mais les xylotes sont plutôt mimétiques d’Hyménoptères Symphytes, ceux-ci étant inoffensifs, on peut se poser la question de l’avantage qu’elles tirent de cette ressemblance.

Xylota segnis

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Xylota segnis

POSITION SYSTÉMATIQUE :

Insecte, Diptère, Brachycère

Famille des Syrphidae

ETYMOLOGIE :

Xylota = qui vit dans les bois et segnis = lent

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la xylote indolente

DESCRIPTION :

Taille : elle mesure entre 7 et 11 mm

Forme, allure : c’est une mouche assez grande et au corps allongé. L’abdomen est en grande partie jaune-orange mais noir à l’extrémité. Les pattes sont jaunes et noires. Chez le mâle, les fémurs des pattes postérieures ont une rangée d’épines bien visibles. Les tibias postérieurs sont arqués, c’est plus visible chez les mâles. La face est gris clair et les antennes sont noires. Les mâles se reconnaissent à leurs yeux contigus, ils sont écartés chez les femelles.

Coloration : noir et jaune

Comportement : on la voit davantage sur les feuilles que sur les fleurs. Elle y court d’un sens à l’autre à la recherche de grains de pollen, de miellat ou d’autres particules apportées par le vent.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Xylota segnis

Xylota segnis

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : c’est une espèce commune et largement répartie. On la rencontre dans la France entière et elle est présente dans toute l’Europe.

HABITAT : cette espèce recherche les zones boisées.

PÉRIODE D’OBSERVATION :

la xylote indolente

la xylote indolente

BIOLOGIE :

            Alimentation : l’adulte recherche son alimentation en explorant la surface des feuilles en courant de droite à gauche, il se nourrit de pollen, de miellat et de sève. Les larves se développent dans le bois en décomposition.

Reproduction

REMARQUES :

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Xylota segnis

RÉFÉRENCES :

Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.

McGavin, 2012. Insectes et Araignées (Nature en poche). Larousse.

Ball & Morris, 2013. Britain’s hoverflies. Princeton University Press.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.

Le Monde des Insectes

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Le leptis pointillé

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Contrairement au leptis bécasse, le leptis pointillé a les ailes translucides et des points noirs sur l’abdomen. Mais c’est également un chasseur d’insectes qu’il capture en vol.

Rhagio tringarius

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Rhagio tringarius (mâle)

POSITION SYSTÉMATIQUE :

Insecte, Diptère, Brachycère

Famille des Rhagionidae

ETYMOLOGIE :

Rhagio signifie « rachis », et tringarius = chevalier.

En anglais, on l’appelle « marsh snipe fly », le leptis bécassine des marais

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femelle du leptis pointillé

DESCRIPTION :

Taille : Ce leptis mesure entre 8 et 14 mm

Forme, allure : c’est une mouche au corps très allongé. Le thorax est brunâtre, avec les angles antérieurs (humérus) jaunes. L’abdomen est cylindrique et se termine en pointe. Il est jaune, avec une ligne centrale formée de taches ou de points noirs de forme variable. L’extrémité de l’abdomen qui correspond aux deux derniers segments, est noire. Les pattes sont longues et fines, avec les fémurs pâles et les hanches rousses (elles sont grises chez l’espèce voisine Rhagio annulatus). Les ailes n’ont pas de taches, contrairement à celles du leptis bécasse (Rhagio scolopaceus), elles sont hyalines, avec un ptérostigma clair et tenues écartées du corps au repos. La cellule anale est ouverte. L’appareil buccal est une trompe allongée et rigide. Les yeux sont gros, et de couleur verdâtre, ils sont contigus chez le mâle et écartés chez la femelle.

Coloration : noir et jaune.

Comportement : les leptis se tiennent le plus souvent posés la tête vers le bas sur un support ensoleillé.

DÉTAILS À VÉRIFIER :

Rhagio tringarius

Rhagio tringarius

AIRE DE RÉPARTITION, STATUT : cette espèce est présente dans la majeure partie de l’Europe, et partout en France. Elle est commune.

HABITAT : on rencontre ce leptis dans les zones de bocage, les endroits plutôt humides, boisés à la végétation dense.

PÉRIODE D’OBSERVATION : les adultes volent de mars à août.

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Rhagio tringarius (femelle)

BIOLOGIE :

Alimentation : les leptis sont des mouches prédatrices, qui capturent des insectes en vol. Ils sont sur ce plan assez proches des Asilidae.

Reproduction : on sait peu de choses de la larve, qui vraisemblablement se développe dans la terre.

REMARQUES :

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le leptis pointillé

RÉFÉRENCES :

Leraut, 2008. Le guide entomologique. Delachaux & Niestlé.

Perrier, 1937. La Faune de France Illustrée, tome VIII, Diptères, Aphaniptères (par Séguy). Delagrave.

Le Monde des Insectes  

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L’asile frelon

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C’est plus grand représentant des Asilidae de la faune de France et un redoutable chasseur d’insectes en vol. Asilus crabroniformis […]

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